GTA 2020 – J6 – Salvagny – Sixt-Fer-à-Cheval / Refuge de Moëde Anterne

Reprise assez tardive ce matin. On reprend les sacs vers 8h00. On laisse ici François qui lui prend une direction a l’opposé de la nôtre. Salut François, et que ton long chemin te soit aussi agréable que possible. Et si jamais tu tombes sur ce blog, donne de tes nouvelles.

Pas pris le temps de manger ce matin car nous devons faire une pause « Petit Déjeuner » à l’auberge de la Cascade du Rouget. Trente à quarante minutes plus tard (après une longue séance photo), arrivé sur l’établissement. Nous nous installons en terrasse.

De cet endroit, un superbe spot sur la cascade. Des ouvriers viennent, juste au moment de notre arrivée, de tronçonner le dernier des 3 arbres qui étaient dressés entre la cascade et l’auberge. Quelqu’un les auraient prévenus de notre arrivée ? Si c’était le cas, ce n’était pas la peine. Pauvres arbres… ils n’avaient rien fait d’autre qu’être la et de bloquer légèrement la vue sur la cascade, depuis la terrasse, aux touristes de passage !

La cascade du Rouget
Nous n’avons pas gagner la coupe du monde, non ! Nous sommes juste content d’être içi.

Depuis le départ de notre bivouac ce matin (alt 765 mètres), le chemin monte tranquillement. Déjà 250 m de dénivelé. Il va encore continuer de grimper et cela toute la journée jusqu’au refuge de Moëde d’Anterne. Avant ce refuge le chemin passera par un point haut (col d’Anterne) à 2257 mètres pour redescendre à notre prochain bivouac à 1990 mètres.

Le soleil (de mémoire) ne nous a pas dérangé de la journée. En effet, le ciel restera dans un premier temps, bien plombé. C’est d’abord gris, puis gris sur fond gris pour ensuite virer au gris totalement gris !

En début de matinée, le brouillard s’est levé, d’abord très discret au début, puis de plus en plus épais au fur et a mesure de l’après-midi. Dommage pour la magnifique vue sur le mont Blanc qui devait nous laisser quelques jolis souvenirs… c’est raté.

L’eau qui tombe de la cascade du Rouget et le brouillard qui tombe du ciel

Nous sommes ensuite arrivés sur l’alpage d’Anterne, situé au cœur de la réserve naturelle de Sixt-Passy. Nous l’avons traversé puis aux alentours de midi, le refuge Alfred Wills nous a accueilli le temps d’une pause déjeuner. Vous vous souvenez de l’omelette que Jean Paul voulait manger chez Bruce Willis… Et bien c’est ici ! Cela vous revient …Bruce Willis…Alfred Wills. Allez, sortez le clown !

Le chemin sur sur l’alpage d’Anterne, le brouillard qui veut nous rattraper – Heureusement, la balise du GR est la pour nous rassurer (sur cette photo, c’est le seul élément qui ne soit ni gris, ni vert)
La ballade de Willy Brouillard ! Je sais, ça te fais pas marrer. J’pouvais pas m’en empêcher
😉 clin d’œil aux fans qui eux décoderont…
Arrivée sur le refuge de Wills
Le fameux Refuge Wills avec son omelette servie par un certain Bruce !

Jean Paul a enfin pris commande et mange à présent son omelette. Depuis le temps qu’il nous en parlait … c’est fait.

« Dit Jean Paul , elle était bonne au moins ? » Là, je peux vous répondre.. « Oui » car j’ai pris la meme chose.

A table nous rencontrons et mangeons avec un autre randonneur. Il s’appelle Rémi.

Rémi est de retour en France depuis le début du confinement. Avant cela il a passé deux ans au Canada, du côté de Vancouver. Nous partageons un point commun… Nous devions réaliser le parcourt du PCT en cette année 2020. Et tous deux, nous sommes restés, pas sur la ligne de départ, pas bloqué a l’aéroport, pas en « PLS » sur le bord du chemin, mais a la maison. . La seule différence entre nous sur ce projet, c’est que je le faisais en « NOBO » et lui en « SOBO » – Voir jargon PCT

Nous essayons, tant bien que mal, de faire sécher les toiles de tente, mais le soleil est facétieux aujourd’hui. Une bonne pause d’un peu plus d’une heure avant de rallier le Lac d’Anterne, paradis des truites et des ombles chevaliers. Du lac d’Anterne, nous n’en verrons que le bord, tant le brouillard est dense à cette heure-ci. Pas possible de prendre une seule photo. Merci le GPS pour nous indiquer le chemin, nous aurions pu passer a quelques mètres, juste a coté du lac, sans le savoir.

Cela grimpe encore. 1200 mètres plus loin et 300 mètres plus haut, nous passons le col d’Anterne, culminant à 2257 mètres. Le point de vue sur les Aiguilles Rouges et le massif du mont Blanc devait faire de nous des marcheurs privilégiés ! Personne ne donne des ordres a la météo.

Nous arrivons enfin au refuge de Moëde-Anterne, situé à 1993 m d’altitude, dans un décor d’alpage et de haute montagne ! La vue sur le mont Blanc devait nous laisser quelques jolis souvenirs… Quelle vue ?

Comme l’impression de replonger dans le jeu « Myst »
La c’est Jean Paul qui vient de faire un jeu de mollets pour gens bêtes. ( Bon, on s’amuse comme on peut )
Range ton GPS Stéphane, tu ne vois pas que tu es arrivé !
Chalet Moëde Anterne (Merci pour la photo google !)

Le rituel habituel : Installation de la tente, une bière, un repas chaud (Cela sera une soupe a l’oignon maison). Ce repas a été pris dans un autre bâtiment, annexe au refuge auquel nous n’avons pas accès (COVID oblige), nous n’avions pas réservé.

Mais nous avons tous passé un très bon moment en compagnie de nombreux autres randonneurs. On a traîné un peu, pas mal discuté puis nous avons réintégré nos tentes vers 22h30 (Ouah, mais nous sommes des fous… 22h 30 ! )

Demain c’est DÉJÀ la dernière journée…

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